Les fonctionnements financiers d’une ville semblent être complexes à première vue, mais les principes sont
pourtant extrêmement simples.
Une bonne gestion c’est un équilibre entre revenus et
dépenses. Des revenus excédentaires peuvent être utilisés pour un investissement ou
reversés pour l’intérêt de la commune et
ses habitants. Un déficit doit être couvert par une augmentation d’impôts ou
par un emprunt.
Jusqu'à la crise de 2008, l’état a largement soutenu nos
communes avec les dotations d’état qui ont augmenté d’année en année. Et nos
élus ont parfois pris de très mauvaises
habitudes.
La donne a petit à petit changé depuis le dernier mandat
de 2008 :
L’état est de plus en plus surendetté, donc il se montre de moins en moins généreux avec les collectivités locales. Ceci n’est pas une question de politique de droite ou de gauche mais une contrainte réelle qu’aucun gouvernement ne peut ignorer. La majorité sortante de M. Dauvel (et plus précisément M. Mulkay) a essayé de politiser cette réalité en accusant la droite de réduire les augmentations des dotations. Mais manque de chance, c’est le gouvernement PS qui a quelques années plus tard dû annoncer une baisse réelle des dotations !
- Les crédits sont de plus en plus difficile à obtenir et dépendent fortement d’une notation qui elle-même dépend d’une gestion rigoureuse des finances. Cela peut vite devenir un cercle vicieux pour un pays (cf. la Grèce) ou pour une collectivité. Aujourd’hui on sait qu’un état ou une ville peut faire faillite. Donc vouloir maquiller la bonne gestion d’une ville par une manipulation des chiffres (utilisation des recettes exceptionnelles pour des dépenses récurrentes ou un retard d’investissement nécessaire) peut très vite être décelé par une banque ou une agence de notation. Un maire peut peut-être raconter des histoires à ses administrés, mais certainement pas à des professionnels de la Finance.
- Les placements d’argent rapportent de moins en moins de revenus: Pour tout dire, il y même des placements à court terme à un taux en dessous de l’inflation ou pire, à un taux négatif ! Résultat : la valeur des liquidités placées diminuent de jour en jour, ce n’est donc plus un placement, mais une perte sèche !
Parlons maintenant de ce qui
se passe dans notre ville "La Salvetat Saint Gilles" : La situation n’est pas aussi noire que cela pourrait
paraître, il faut juste s’adapter. C’est exactement ce que nous avons très peu
fait sur notre commune depuis 2008. L'équipe sortante a continué comme
avant la crise de 2008 en espérant que l’argent serait versé en
abondance par les contribuables et l’état sur notre ville...
Ce qui a changé, c’est que les mécanismes de financement
des collectivités sont de plus en plus soumis à des obligations de résultats: développement
d’habitats, de réseaux routiers et de transports adaptés aux besoins ou encore
plus d’actualité, l’efficacité et la transition énergétique. L’état est devenu
incroyablement réaliste et ne donne plus pour donner, mais pour obtenir un
résultat. C’est malheureusement un principe que l’équipe de M. Dauvel a eu du
mal à comprendre :
Exemple 1) le logement social : l’état pénalise ou incite. Le maire sortant ne l’a compris qu’à la fin de
son 2ème mandat, à un moment où la plupart des surfaces urbanisables était déjà
bétonnées sans logements sociaux.
En résumé : Il ne suffit plus de gérer une ville
d’une manière administrative, mais au contraire, il faut une équipe capable
d’anticiper avec ses habitants les réels besoins pour l’avenir. Cela ne se
réalise pas dans un bureau de maire en refusant le dialogue mais de concert
avec tous les organismes autour d’une ville et surtout avec sa population.
Karel Schwarzer
5 commentaires :
Bravo M. Schwarzer. Votre analyse est excellente et extrêmement pertinente Pour moi mon choix est fait, vous avez grandement les capacités de gérer notre commune.
Alors là c'est du lourd. BVS frappe fort, je suis d'accord avec Salvetain excellente analyse. C'est tellement bien fait je vois pas ce qu'on peut critiquer rajouter ou enlever. chapeau M Schwarzer!
Bravo Mr Schwarzer vous avez déstabilisé Dauvel par votre brillante démonstration. Le texte de Dauvel a été rédigé par son ancien colistier au finance Lucien Emeras qui démissionne de ses fonctions pour la prochaine mandature si ils étaient élus, il est 29 eme sur la liste. Courage continuez comme ça.
Vous trouverez mon droit de réponse à M. Dauvel sur le blog de La Salvetat Durable qui soutient entierement BVS: http://salvetat-durable.blogspot.fr/2014/03/lettre-ouverte-m-dauvel-explication-de.html
Karel SCHWARZER
Dans la série "je ne veux pas qu'on repompe ce que j'écris sur mon site" (clic droit interdit), M. DAUVEL n'a pas de scrupule à repomper les autres.
La preuve : consultez le document sur le débat d'orientation budgétaire 2014 sur le site "officiel" de la mairie, à comparer avec celui que vous trouverez à cette adresse :
http://www.pcfreims.org/article.php3?id_article=2574
C'est le nouveau jeu des 7 erreurs !!!
A dimanche pour le grand coup de balai.
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